Le développement du CAPI suppose de faire preuve de pédagogie, si on veut surmonter les réticences des médecins de ma génération. S'agissant du patrimoine des hôpitaux, je ne peux qu'approuver votre proposition : nous ne sommes pas suffisamment riches pour accepter d'ignorer l'étendue de notre patrimoine !
Enfin je voudrais ouvrir une petite piste toute personnelle. Il y a quelques années, dans le cadre d'un ensemble de mesures visant à éviter les conflits d'intérêt, on a décidé d'empêcher la consommation personnelle, par les médecins et leurs familles, d'échantillons distribués par les laboratoires. C'était une fausse bonne idée, d'autant plus que les médecins faisaient aussi de cette façon de la médecine sociale et humanitaire. Je serais curieux de savoir combien coûtent à l'assurance maladie les médicaments que désormais ils sont obligés de prescrire à leur famille ! Et personne ne me fera croire qu'on peut acheter des médecins avec des médicaments…