Après l'échec de l'Euro 2008, avant de confirmer le sélectionneur dans ses fonctions, le conseil fédéral et le président de la Fédération ont-ils consulté la direction des sports, la préparation olympique et paralympique ou la direction technique nationale de la Fédération ?
Quelques heures après l'échec du groupe France en Afrique du Sud, vous avez annoncé une très bonne mesure : la réalisation d'un audit externe à chaud. J'ai cru comprendre que vous aviez finalement mis cette proposition de côté au profit des états généraux du football, ce qui repoussera de quelques semaines, voire de quelques mois, la production d'une analyse. Mais s'il y a audit, qui en sera chargé ? Je trouverais dommage qu'il s'agisse d'un audit interne car la Fédération n'a pas l'objectivité nécessaire.
Quelles relations entretiennent la Ligue du football amateur et la Ligue de football professionnel ? M. Fernand Duchaussoy et M. Frédéric Thiriez se parlent-ils ou cheminent-ils chacun de son côté ? J'ai trop de respect pour les présidents de fédération pour les taxer d'incompétence. J'ai seulement affirmé que les compétences d'un président de fédération issu du monde amateur ne sont peut-être plus suffisantes pour gérer le parcours et l'environnement d'un groupe professionnel. Pour conserver l'unité du sport français, il faut réunir des compétences différentes.
Dans le cadre de la réorganisation des fédérations, estimez-vous que leurs conseils fédéraux doivent être maintenus en l'état ou bien pensez-vous, comme moi et certains autres, qu'il convient de les faire évoluer en deux structures ? Avec un conseil de surveillance, le socle associatif serait préservé et même institué comme outil de prise de décision stratégique, tandis qu'un directoire, composé de professionnels, serait mieux à même de gérer les affaires de la Fédération, dans le champ professionnel comme dans le champ amateur. Cette question pourrait être examinée dans le cadre des états généraux du football.