Personne ne saurait nier cette réalité. La Française des Jeux et le PMU proposaient déjà des jeux en ligne. À la suite de l'adoption de la loi relative à ce sujet, d'autres sociétés ont reçu l'agrément quelques jours avant la Coupe du monde, afin que leur lancement soit une réussite tant pour le sport pour tous, à travers le Centre national pour le développement du sport (CNDS), que pour les fédérations, les ligues et les clubs. Le préjudice économique, pour la FFF, sera énorme.
Et son président, demain matin, ne pourra pas nier que lui et ses instances, le 31 mars, devant notre Commission, s'étaient déclarés relativement confiants quant au sort de l'équipe de France, alors que le groupe, depuis quatre ans, n'a jamais existé en tant qu'équipe. Il comporte pourtant des joueurs parmi les plus éminents des grands clubs européens – anglais, espagnols, italiens et français –, mais il a souffert de carences que nous évoquerons demain.
Au-delà des états généraux du football, il faudra créer une vraie charte des responsabilités et des devoirs des joueurs internationaux, pour le football comme peut-être pour d'autres sports. Le Gouvernement, sous votre autorité, délègue un service public aux fédérations. Il faudra probablement revoir cette délégation.