Je veux bien concéder une maladresse de forme. Reste que vous ne pouvez pas sauter des mots comme « au cas par cas » ou « contradictoire ». Le préfet aurait dû préciser aux habitants qu'ils pourraient rester chez eux s'ils n'étaient pas concernés par cet examen au cas par cas. Quoi qu'il en soit, le processus reste le même.
Les travaux qui ont été réalisés, et dont je vous communiquerai la liste, ont nécessité 5 000 heures d'expertise. Il est normal de dire que l'on n'est pas d'accord, mais il faut reconnaître ce qui est. Certains ont pourtant déclaré – j'ai les dépêches en ma possession – que l'institution de ces zones de solidarité et l'achat, par l'État, des maisons sinistrées revenait à gaspiller l'argent public. Il y a de quoi être surpris !
Je reconnais que l'élu local, dans une période post-traumatique, marquée par l'urgence, se trouve dans une situation épouvantable. Ses administrés, ceux avec lesquels il a une relation de confiance, lui demandent la vérité et attendent des réponses immédiates à leurs questions – que va-t-il nous arriver, sommes-nous dans une zone où l'on va pouvoir vendre ? Mais pour que l'élu leur apporte des réponses, il faut que ceux qui sont chargés du dossier puissent déjà lui en apporter.
La lettre que j'ai adressée aux élus a été rédigée en accord avec l'ensemble des élus rencontrés.