Développement durable. L'époque nous oblige, semble-t-il, à accoler ces deux termes. Dans les années soixante, ils furent quelques-uns comme Jean Fourastié à réfléchir au développement. Ce dernier n'avait pas besoin d'accoler l'adjectif « durable » au mot « développement », car il nous avait appris à distinguer le développement de la croissance : alors que la croissance ne se mesure qu'en termes quantitatifs, le développement intègre toute la dimension humaine, notamment qualitative.
Le fait qu'à notre époque, il faille ajouter l'adjectif « durable » au substantif « développement » montre à quel point de régression nous en sommes arrivés par rapport à ce que devrait être le développement de la planète.