Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, nous voici arrivés au terme du processus législatif du Grenelle de l'environnement. Les centaines de réunions, de tables rondes, de contributions riches et variées et les heures de débat au Parlement auront marqué un tournant historique, celui d'une prise de conscience de la nécessité de faire de notre société une société plus sobre en carbone et donc plus respectueuse de l'environnement.
Nous tenons, monsieur le ministre d'État, à saluer le travail législatif réalisé par les membres du Gouvernement, les parlementaires et l'ensemble des acteurs du Grenelle. Ce fut un moment législatif particulièrement participatif, l'opinion publique s'étant véritablement emparée de l'esprit Grenelle.
Il y a en effet la lettre de la loi, qui a été sujette à discussions et à désaccords, ce qui est normal dans une démocratie digne de ce nom, mais je crois – tout à l'heure, Serge Grouard a cité Montesquieu – que, sur ce texte plus que sur tout autre, c'est l'esprit qu'il faut retenir.