Les premiers à blâmer sont les politiques – nous, qui n'avons pas suffisamment débattu et encadré cette politique. Faute d'indications, les structures chargées de la lutte contre les discriminations, au premier rang desquelles la HALDE, sont allées là où elles voulaient. Il nous appartient donc de mettre fin aux risques de dérives en indiquant clairement les limites et les directions vers lesquelles doit tendre la lutte contre les discriminations.
Bien entendu, le texte qui nous est présenté est globalement positif et ne contient pas de nouveauté qui risquerait de dérouter un peu plus nos concitoyens. C'est une étape supplémentaire, une étape « technique », qui aurait pu être une belle occasion de dresser un bilan de notre politique de lutte contre les discriminations. C'est mon grand regret s'agissant de ce projet de loi. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)