Chaque année, la conservation des biens saisis coûte plus de 15 millions d'euros à l'État. Parallèlement, les ventes de biens en cours de procédure n'ont rapporté que 3 millions d'euros en 2008.
Un autre problème se pose, celui de la dépréciation des biens. Une voiture saisie aujourd'hui aura perdu, si elle n'est vendue qu'à l'issue des cinq ou six ans que va demander la procédure judiciaire, et compte tenu des frais de fourrière, l'essentiel de sa valeur.