En ce qui concerne le financement des régimes de retraite, je veux dire au préalable que la hausse de la CSG acquittée par les retraités ne figure pas au nombre des propositions du parti socialiste – étant entendu qu'il en va autrement s'agissant de la dépendance. D'une façon générale, nous sommes opposés à toute démarche tendant à opposer les générations ou les catégories professionnelles entre elles. Nous considérons que les politiques d'âge ne sont pas la bonne manière d'aborder le financement des politiques de solidarité. Montrer du doigt les retraités dans leur ensemble, c'est oublier qu'ils connaissent des situations extraordinairement diverses. C'est pourquoi nous préférons le critère de la capacité contributive, s'agissant de la CSG comme de l'impôt sur le revenu.
Parmi les mesures de financement proposées par le texte, tout en indiquant que toute cotisation aux caisses de retraite devait selon vous être assise sur des revenus d'activité, vous avez jugé risible le relèvement de 40 à 41 % l'imposition de la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu : est-ce en vertu d'une position de principe, selon laquelle l'impôt sur le revenu n'a pas à participer au financement des régimes de retraite, ou est-ce simplement une question de degré ?
Êtes-vous favorable au relèvement du taux de cotisation des fonctionnaires proposé dans le texte du Gouvernement ?
Selon vous, quel impact aura le relèvement de la borne d'âge de 65 à 67 ans sur l'accès au minimum vieillesse ?