a estimé, à propos du coût du projet de stockage, qu'une approche analytique permettra d'évaluer l'impact financier de certaines options, par exemple la réduction de la variabilité des colis de stockage. Il a rappelé qu'en tout état de cause, le coût du projet de stockage ne représentait qu'environ 1% du coût de l'électricité nucléaire.
Jean-Yves Le Déaut, député, vice-président de l'OPECST, a indiqué qu'il partageait l'avis de la Commission sur la gestion du dossier des déchets FAVL. Il a souligné qu'un seul département ne pouvait répondre à l'ensemble des besoins de stockage, d'autant qu'il est également envisagé d'implanter non loin une station de captation de CO2. Il a estimé que la procédure de consultation publique impliquant la Commission du débat public n'est plus très bien adaptée à la situation. Il a exprimé le souhait que certaines informations scientifiques puissent être mieux mises en valeur, comme le délai de migration de l'eau dans la roche (quelques mètres sur 100.000 ans) ou la réversibilité du stockage des déchets pendant cent ans. Enfin, il s'est également interrogé sur l'intérêt des recherches réalisées à Tournemire, dans la mesure où celles-ci ne sont pas directement transposables à Bure.