a félicité à son tour les membres de la CNE pour le travail réalisé, et a souligné les grandes qualités scientifique du rapport et pédagogique de sa présentation. Il s'est interrogé sur la façon de mieux utiliser le rapport de la Commission afin d'éclairer le public et les médias sur les progrès considérables réalisés au cours des vingt dernières années en matière de stockage des déchets et de retraitement des matières nucléaires. Il a jugé du reste pertinente l'idée d'engager une réflexion sur l'amélioration des procédures de consultation publique dans le cadre de la préparation du débat de 2013 sur la détermination du site de stockage. Il s'est également interrogé sur la prise en compte des risques d'inondation liés à la création d'une descenderie. Il a souligné que la réversibilité du stockage permettrait de bénéficier des avancées scientifiques réalisées d'ici 2125, date approximative de la clôture du site de stockage, en matière de séparation-transmutation. A ce sujet, il s'est inquiété de la réalité d'un risque de croissance exponentielle des coûts, à l'image de la dérive constatée sur le projet ITER; il a également rappelé que la Russie disposait à Beloïarsk d'un réacteur à neutrons rapides en exploitation, nommé BN-600, et a souligné l'intérêt de renforcer la coopération internationale en matière d'études et de recherches sur la séparation-transmutation.