a rappelé que le développement d'un prototype de réacteur à neutrons rapides tel qu'Astrid requiert des sources d'irradiation pour l'étude, le développement, la validation des matériaux ainsi que pour l'étude et la qualification des combustibles. Actuellement, il n'y a pas de réacteur disponible pour ces validations. Le redémarrage, après 12 années, du réacteur japonais Monju, à une puissance encore minime, ouvre une perspective de réalisation pour des études prévues de longue date par le CEA. Par ailleurs, en Belgique, le gouvernement a décidé de soutenir le projet Myrrha, système ADS sous-critique à spectre de neutrons rapides refroidi au plomb-bismuth. Celui-ci devrait entrer en opération en 2020-2022, tardivement au regard du calendrier du projet Astrid.