, s'est réjoui de la forte implication des acteurs français dans la coopération internationale. Ainsi, l'Andra joue-t-elle un rôle de premier plan dans les études et recherches européennes sur le stockage géologique, notamment dans le domaine de la réversibilité. De même, le CEA est très présent dans les grands projets internationaux sur la séparation-transmutation. Le CNRS est également très actif dans les projets relatifs aux cycles du combustible et aux ADS (Accelerator Driven System). Enfin, l'IRSN participe à de nouveaux projets ayant trait à la sûreté des réacteurs actuels ou futurs et prévoit d'ouvrir à la collaboration européenne le laboratoire de Tournemire, visité par la Commission en mai 2010.
En ce qui concerne le stockage géologique profond, en Europe, la Finlande, la France et la Suède sont les pays les plus avancés dans ce domaine. Ces trois pays ont établi un échéancier qui devrait leur permettre la mise en oeuvre de leur site de stockage d'ici une quinzaine d'années. Le site de stockage a été choisi en 2010 en Suède, et devrait l'être en 2012 en Finlande, et en 2015 en France. Les agences de gestion des matières et déchets des trois pays (POSIVA, Andra et SKB) pilotent une nouvelle plate-forme technologique européenne. Au plan international, le fait nouveau le plus marquant concerne la décision d'abandon, après un investissement de dix milliards de dollars, du projet "Yucca Mountain" par la nouvelle administration américaine. Une commission ”Blue Ribbon” constituée de parlementaires, de scientifiques et d'industriels a été chargée de proposer, d'ici deux ans, des projets alternatifs.