D'abord, en tant que syndicalistes, nous essayons de prendre des mesures pour diminuer la pénibilité au travail. Nous ne sommes pas pour que les travailleurs exercent des métiers harassants et partent quelques années plus tôt à la retraite.
Ensuite, il existe des métiers pénibles. Leur identification doit être laissée à la négociation collective. Dans la fonction publique, il existe encore – c'est heureux – la notion de service actif, qui permet aux salariés de partir plus tôt à la retraite.
Un exemple de métier déclaré pénible, qui n'existe plus aujourd'hui, était l'installation de lignes de télécommunication dans les égouts.
C'est à la négociation collective que revient la tâche de dire si un métier est pénible ou non. Ensuite, si les entreprises ou les branches professionnelles veulent voir disparaître le tampon d'infamie « métier pénible », elles devront prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail. En ce sens, dire de tel métier qu'il est pénible peut être un point d'appui pour aider à améliorer les conditions de travail.