En France, nous voulons sauver notre système par répartition. C'est pourquoi, il est proposé une réforme paramétrique et non systémique, tandis que la Suède a opté pour les comptes notionnels, suivie en cela par l'Italie et la Pologne, et que l'Allemagne a choisi de combiner un système par points avec de l'épargne retraite.
La compétitivité de notre pays doit entrer en ligne de compte et l'on doit se demander jusqu'à quel niveau on peut porter les cotisations dans un pays qui est déjà champion pour les prélèvements obligatoires. Pour faire une politique sociale, il faut de l'emploi et donc de l'argent.
Personnellement, je trouve le texte présenté par le Gouvernement bien équilibré dans le contexte difficile actuel.
Pour le reste, chacun exprime ses convictions.