L'initiative que porte ce traité est louable. Je relève néanmoins deux problèmes. En premier lieu, l'intervention de la force de gendarmerie n'est possible qu'avec l'accord du pays où l'opération se déploie, à moins que le Conseil de sécurité des Nations unies n'en décide dans le cadre d'une opération de « guerre ». En second lieu, la langue de travail de cette force, choisie conjointement par les parties, sera l'anglais, nous le savons. Or ce n'est la langue d'aucun des États signataires ! Nos forces doivent employer le français et j'entends déposer un amendement en ce sens.