On tient souvent sur la santé publique des propos incantatoires. Mais, pour la développer efficacement, il est indispensable de reconnaître les actes de prévention en santé publique, y compris en les rémunérant correctement. La ministre de la santé l'a d'ailleurs reconnu récemment.
S'agissant des objectifs de santé publique, trop de priorités tuent l'idée même de priorité. Proposez-vous une nouvelle définition de nos priorités de santé publique ?
Vous avez évoqué l'automédication : n'est-il pas contradictoire que nos politiques de santé en fassent la promotion, alors qu'on en observe déjà les dérives ?
Il faut souligner également l'importance des inégalités sociales de santé, qui méritent d'être traitées tant au niveau national qu'au niveau régional.
Enfin, vos bonnes relations avec le ministère de la santé paraissent tenir à la qualité des responsables qui y sont aujourd'hui vos interlocuteurs. Pour éviter que des changements de personnels n'affectent votre fonctionnement, quelles modifications faudrait-il apporter au statut du Haut Conseil ?