Nous sommes passés en 2004 d'un nombre réduit d'objectifs de santé à une centaine. Nous nous posions la question de savoir si c'était raisonnable. Or, comme vous l'avez souligné, il est difficile de prétendre poursuivre et évaluer efficacement un nombre aussi important d'objectifs de santé publique. Ne faut-il pas définir des priorités pour être plus efficace et se concentrer sur celles que l'on peut mesurer et celles qui ont le retour le plus important ? Par ailleurs, comment les agences régionales de santé pourraient-elles reprendre ces priorités dans leur politique transversale d'offre de soin ?
Enfin, l'objectif de réduction de 25 % des addictions liés au tabac ou à l'alcool semble avoir été mis de côté ce certains derniers temps, peut être sous le poids de certains intérêts économiques. Nous sommes loin derrière d'autre pays, notamment le Canada, en la matière. Que pouvons-nous faire pour être plus efficaces ?