Nous discutons beaucoup des travaux de recherche. Mais par la loi du 29 décembre 1986 – cela ne date pas d'hier – et celle du 18 décembre 1989, nous nous sommes déjà dotés des outils pour mesurer l'évolution du nombre de malformations urogénitales chez le nouveau-né ou de cas de puberté précoce chez la petite fille. Ces outils statistiques ne coûtent pas cher, ils existent d'ores et déjà : ces documents doivent obligatoirement être remplis et transmis à tous les médecins de PMI. Or depuis quinze ans, on ne les réclame plus aux pédiatres : ils vieillissent dans les carnets de santé. Aucun conseil général ne s'en soucie. Je vous conseille d'aller à la pêche, de vérifier où en est l'exécution de ces lois si vous voulez disposer de statistiques qui vous montreront si ces malformations, qui alarment pédiatres et urologues infantiles, augmentent ou pas. Peut-être serions-nous rassurés, qui sait ?