La lutte contre l'absentéisme scolaire s'inscrit également dans une démarche globale. Comment redonner à certains jeunes le goût de l'école et l'envie de réussir ?
Dans cette perspective, les travaux actuels de notre mission d'information sur les rythmes scolaires, et de la conférence nationale qui vient d'être installée par le ministre de l'éducation nationale prennent une résonance particulière. Si, par le développement des activités sportives et culturelles, nous pouvons susciter l'intérêt au-delà des enseignements traditionnels, alors nous ferons ici encore reculer l'absentéisme. Nous attendons d'ailleurs avec impatience de pouvoir tirer les enseignements de l'expérimentation qui va être lancée à la rentrée pour développer la pratique sportive dans certaines classes.
Nous voyons bien que face à l'absentéisme et au décrochage, les réponses doivent être à la fois individuelles et collectives. Nous avons tous pour objectif que l'ensemble des chantiers engagés par le Gouvernement et le Parlement ait des répercussions favorables sur la lutte contre l'absentéisme scolaire. Notre débat soulève des questions fondamentales sur les évolutions de notre système éducatif, sur ses missions et son organisation, mais ne perdons pas de vue que l'enjeu est majeur. Comme le rappelait notre rapporteur, Éric Ciotti, nous avons 7 % d'élèves absentéistes ou décrocheurs, cela est colossal. Ne ratons pas cette opportunité de leur offrir les meilleures perspectives pour l'avenir. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)