Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, tous les orateurs en sont convenus : nous voici désormais au pied du mur. Chacun mesure aujourd'hui l'inanité des égoïsmes nationaux face à la crise économique. L'avenir passe évidemment par plus d'Europe.
Ayons le courage de reconnaître que notre plus lourde erreur est d'avoir interrompu le grand élan de l'intégration après le formidable pas en avant de l'euro.