Il explique que la diplomatie peut être lue à travers trois émotions, l'humiliation, l'espérance et la peur, et il décrit la planète à travers ces trois émotions. Il juge que l'espérance est du côté de l'Asie, que l'humiliation est du côté du monde arabe et de l'Afrique et que la peur est du côté du monde occidental et singulièrement de l'Europe.
Cela vaut la peine de réfléchir, dans le discours public, à la manière de convaincre nos concitoyens en Europe et singulièrement en France, à la lumière de cet éclairage, de la nécessité qu'il y a à surmonter notre peur et à construire, de manière rationnelle et réaliste, un chemin d'avenir sur la base d'éléments objectifs qui doivent faire de l'Europe et de la France des acteurs majeurs pour construire le monde de demain. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)