Au lieu des 450 millions d'Européens, nombre qui n'est pas à l'échelle de la mondialisation, une coopération euro-africaine fondée sur l'élévation vers le haut de ces normes nous permettrait de jouer non sur 1 milliard d'habitants, qui est l'échelle minimum aujourd'hui, mais sur 2,5 milliards d'habitants. Nous pourrions ainsi commencer à aller chercher de la croissance en Afrique, parce qu'il y en a là-bas alors qu'il n'y en a plus chez nous, à jouer sur les complémentarités et à relever en commun les défis auxquels nous sommes confrontés. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)