Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, l'Union européenne connaît aujourd'hui une crise profonde, une crise à vrai dire sans précédent. Certes, il y eut d'autres crises : on se souvient du rejet de la Communauté européenne de défense et de la politique de la chaise vide du Général de Gaulle ; j'ai moi-même des souvenirs personnels des revendications du « I want my money back » de Mme Thatcher – cela ne nous rajeunit pas – ou de la crise de change des années 1992-1993.
Mais à chaque fois, une initiative franco-allemande permettait de s'en sortir, et de s'en sortir par le haut.