S'agissant de la méthanisation, il vaudrait mieux éviter que des agriculteurs, faute de coordination suffisante, n'engagent des investissements lourds avec le soutien des collectivités territoriales sans être assurés de disposer de la matière première nécessaire, puisque les installations peuvent aussi absorber des déchets ménagers. Il ne faudrait pas non plus que ces installations poussent n'importe où, avec le double risque d'être trop nombreuses à certains endroits et trop éloignées des lieux de consommation.
Quelle est la pertinence de l'exonération sur le foncier non bâti, qui coûte 600 millions d'euros ? Ne vaudrait-il pas mieux cibler les exploitations petites ou moyennes, plus fragiles que les grosses exploitations céréalières ?