La troisième variable réside en effet dans les ressources. Des choix effectués antérieurement ont abouti à des risques non seulement financiers mais aussi sanitaires. Un exemple concret : la radiothérapie qui, deux ans après avoir été livrée, a été fermée alors même qu'elle était dotée d'accélérateurs de particules flambant neufs, datant de 1999 – achetés toutefois au prix de 2005, après des procédures qui laissent perplexes. Ce qui devait devenir un pôle Cancer de référence et d'excellence à l'échelon régional, doté de tous les équipements et personnels nécessaires, et aurait pu permettre de relancer l'activité, n'a pas fonctionné, tant en matière d'investissement que de fonctionnement.
Il ne s'agit pas là, messieurs, d'un exercice théorique mais d'un établissement qui compte quelque 4 000 salariés et a pour vocation de répondre aux besoins de santé d'un demi-million d'habitants. Les erreurs commises antérieurement n'ont pas été sans incidence sur la politique d'accroissement des ressources que vous prônez légitimement et à laquelle nous souscrivons tous.