Tout à fait, et on est en effet revenu à la normale en deux ans. Nous faisons seulement remarquer que cela n'a été obtenu, y compris la dernière année, qu'en faisant un effort particulier en fin d'exercice pour bien facturer toute l'activité. Les procédures se sont améliorées, mais ne sont pas encore totalement fiables. Nous espérons qu'elles le seront davantage en 2010, comme on semble en être sur la voie.
La gestion administrative aussi s'est améliorée mais seulement au rythme où les différents responsables ont bien voulu essayer d'y parvenir et les progrès demeurent très dépendants des personnes, car il n'existe toujours pas de pilotage global. Le nouveau directeur s'est concentré sur la réduction du déficit mais ce n'est pas là le fruit de sa seule action personnelle : il faut en rendre hommage aussi à l'ensemble des équipes.
On nous a spécifiquement interrogés sur la qualité du management personnel du directeur vis-à-vis de l'équipe de direction. Celui-ci n'est clairement pas approprié, et nous avons relevé des comportements inacceptables. Le management global appelle aussi des critiques : la mobilisation de la communauté médicale et la constitution de pôles notamment n'ont que peu avancé. Il n'y a pas eu de changement profond. D'autres de nos critiques portent sur l'implication même du directeur et sur le fait qu'il ait demandé à ce que soit reportée son arrivée à temps réellement complet, ce qu'on n'aurait pas dû accepter – les torts sont ici partagés. Nous fournissons des documents à l'appui de toutes ces critiques.
Nous avons noté une amélioration de la qualité des marchés conclus, qui ne résulte toutefois pas de celle du pilotage et des procédures. Je pense simplement que les personnels, dans les services, ont été sensibilisés à ce sujet et se sont eux-mêmes aperçus que des changements étaient nécessaires.