Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Patrick Boissier

Réunion du 20 mai 2010 à 9h30
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Patrick Boissier, chef de l'Inspection générale des affaires sociales :

Non, la décision a été avalisée oralement.

Deux mots tout d'abord du contexte et des modalités de cet audit, avant de passer la parole à M. Pascal Penaud, coordonnateur de mission, qui vous exposera nos constats.

Notre investigation, conformément à notre lettre de mission, a porté sur le fonctionnement global de l'établissement, en remontant jusqu'en 2005. Cela couvre donc l'ancienne gestion et l'actuelle, un changement de directeur ayant eu lieu en 2007. Nous avons examiné la situation financière de l'établissement, la qualité de sa gestion, la régularité des marchés passés et, suite à une demande spécifique figurant dans notre lettre de mission, la qualité de son management.

Nous avons en effet souhaité prolonger nos travaux au-delà du 31 janvier 2010, notamment pour des raisons propres à l'établissement. Celui-ci connaît des difficultés depuis une dizaine d'années – il est d'ailleurs étrange, nous l'avons noté, que l'on ait attendu aussi longtemps pour demander une inspection. C'est par ailleurs un établissement multi-sites qui compte quelque quatre mille salariés. Nous avons aussi dû faire face à certaines réticences des équipes à diffuser l'information, et composer avec la faible qualité de l'information disponible sur la gestion dans l'établissement. Ce problème est d'ailleurs récurrent : on manque de véritables outils de pilotage dans tous les établissements hospitaliers.

Nous avons mené nos investigations selon les règles habituelles de l'Inspection générale des affaires sociales, de collégialité notamment. Nous disposons aujourd'hui des réponses de l'actuel directeur à nos principales observations et de quelques éléments de la part de l'ancien directeur. Nous pouvons donc vous présenter l'essentiel de nos conclusions. Si j'ai souhaité rallonger quelque peu la durée de la procédure contradictoire, c'est que l'ancien directeur était parti en retraite et que le Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière (CNG) n'avait pas son adresse. Nous avons eu du mal à lui faire parvenir les conclusions de notre rapport.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion