Il faut laisser aux agriculteurs une capacité d'adaptation. Dans mon propre parcours agricole, j'ai changé d'orientation à de multiples reprises. Soyons attentifs à ne pas tracer un cadre trop figé. Prendre en compte l'ensemble des enjeux économiques, sociaux et environnementaux suffit à dessiner le cadre général. Un paysan a vocation à s'adapter aux réalités du terrain, pas à reproduire un schéma préétabli.
Si je comprends la philosophie en quelque sorte « planificatrice » de notre collègue André Chassaigne, je pense cependant qu'il faut laisser à l'agriculteur un espace de liberté dans un cadre général.