Je suis tout à fait d'accord avec le ministre sur la taxation.
Autour du patrimoine et de la terre, ne faudrait-il pas réinstaurer une forme de dialogue perdue ? Le législateur légifère, les avocats plaident, les spéculateurs spéculent, et, comme l'a dit notre collègue, les âges de la vie font le reste. Si nous voulons que notre société change en profondeur, nous devons retrouver la clé du langage et dégager les moyens humains d'une intelligence de la réflexion et de la discussion. Aucune loi n'empêchera les spéculateurs forcenés ou l'homme désespéré de vendre au soir de sa vie.
Faut-il que des dispositifs soient mis en place par l'État ou le département, en liaison avec la chambre d'agriculture ? En tout cas, une action doit rendre leur conscience aux pauvres êtres que nous sommes devenus.
Je souhaite aussi attirer l'attention sur l'action des parcs nationaux. Détenant nombre de territoires, y compris dans la circonscription dont je suis l'élu, ils empêchent avec une efficacité aussi terrible que des spéculateurs fonciers des agriculteurs de continuer leur activité. Monsieur le président, vous qui êtes un rural passionné, nous devons traiter de ce point.