Je ne vise personne en particulier. Cela concerne aussi des pays étrangers.
Les territoires qui sont éloignés des sites de production – soit qu'ils n'en veuillent pas, soit qu'ils ne puissent pas en installer, je n'ouvre pas ce débat ce soir – bénéficient beaucoup plus de la mutualisation du transport que ceux qui en sont proches, alors même que la concentration de ces unités n'est pas toujours désirée sur le terrain et qu'elle est même parfois subie.
Or il faut savoir que la perte en ligne lors du transport du courant, qui augmente avec l'éloignement, représente chaque année des milliards d'euros, quel que soit le mode de production.
À la réflexion, l'idée de Michel Bouvard consistant à créer une sorte d'équilibre tout en conservant la mutualisation, qui pourrait se faire aussi un peu au bénéfice des territoires proches des sites de production, n'est donc peut-être pas totalement absurde.
La posture consistant à refuser l'installation de sites de production sur son territoire, et à profiter de l'énergie produite ailleurs tandis que la perte en ligne est mutualisée n'est pas tenable.