Les augmentations de spéculation ne seront plus possibles. Mais il faut éviter les retards d'investissement, qui finissent toujours par se répercuter sur le prix payé par le consommateur.
Pourquoi donc êtes-vous angoissé à l'idée que c'est le Parlement de la France qui va décider de la composition du prix de l'énergie nucléaire ? En quoi la vérité des prix, quand ils n'entraînent pas d'augmentation pour le consommateur, est-elle gênante ? Si l'on triche avec la vérité du coût complet de la production et de l'investissement, de la maintenance, de la prorogation, du démantèlement éventuel, un jour ou l'autre, nous serons rattrapés par la réalité.
Il est donc temps de voter ce texte : vous savez pertinemment, monsieur Brottes, que, grâce à la double régulation, il n'y aura aucune autre augmentation des tarifs autre que les évolutions normales et traditionnelles.
Vous avez, comme il y a une quinzaine de jours, fait une allusion au gaz : vous pourriez rappeler que la même application du texte, il y a un an, a été suivie d'une baisse de 11,4 %.