… trop souvent à mon goût, mais cela peut ne pas durer comme le montre l'arrivée sur nos bancs de Marie-Noëlle Battistel –, en novembre 2002, la droite cédait sur l'ouverture à la concurrence pour les ménages, contrairement à ce qu'elle avait annoncé à Barcelone.
Lors de la séance de questions au Gouvernement, le 28 novembre 2002, notre collègue François-Michel Gonnot – il est ici présent et ne me démentira pas – interrogeait Mme Fontaine.
« Madame la ministre déléguée à l'industrie, vous avez signé lundi dernier un compromis avec vos collègues européens de l'énergie sur l'ouverture des marchés du gaz et de l'électricité, ouverture qui interviendra donc en 2004 pour les professionnels et le 1er juillet 2007 pour les ménages », disait-il.
La question était assez neutre, j'en conviens, et François Michel Gonnot fait partie des députés qui étaient déjà lucides, à l'époque.
Pourtant, il ajoutait : « Enfin, dans ce dossier, la France a rompu avec son isolement. Enfin, la France est sortie de son immobilisme. Enfin, la France n'est plus le grincheux de l'Europe. Elle a retrouvé sa place et son rôle moteur, avec l'Allemagne. »