…de ne pas aller assez loin dans l'organisation de la libéralisation.
N'écrivons donc pas l'histoire autrement, je vous en prie. Je vous renvoie aux comptes rendus de notre Assemblée : tout cela est inscrit au Journal officiel de la République.
Lors du sommet de Barcelone qui vous est cher, le 16 mars 2002, le Gouvernement de gauche a effectivement résisté, même si Jacques Chirac était Président de la République, et il a négocié la limitation de l'ouverture du marché strictement aux seuls professionnels.
Il y avait une contrepartie. À l'occasion de ce sommet, Lionel Jospin avait fait en sorte que soit adopté le principe d'une directive cadre sur les services économiques d'intérêt général.
Lionel Jospin, Premier ministre, avait déclaré qu'il n'était pas « acceptable d'aller plus loin » dans l'ouverture de la concurrence sur les marchés de l'énergie, car « nous pourrions craindre, si cette ouverture se faisait, des hausses de prix plutôt que des baisses pour les consommateurs. » Visionnaire lui aussi, il avait raison.
Quelques mois plus tard, après la défaite de la gauche – cela arrive de temps en temps…