Mes chers collègues, j'ai dit qu'il y en avait plusieurs. Monsieur le ministre d'État, vous avez eu un dialogue constructif en amont avec votre majorité, ce qui nous a permis, à Jean-Claude Lenoir, Serge Poignant ici présent et moi-même, et à d'autres encore, de préparer ce projet de loi. De ce fait, en commission, le dialogue avec votre majorité, mais également avec l'opposition, a été serein, apaisé et très constructif. Je tenais à vous rendre hommage pour cela, et à vous dire que c'est la bonne méthode de travail. Continuez, monsieur le ministre d'État, monsieur le secrétaire d'État.
S'agissant du texte lui-même, les Français ont bien compris que nous étions dans l'obligation de régler quelques problèmes de parcours dans la construction de l'Europe. Le respect de la libre concurrence nous impose en effet de faire des efforts, et nous l'acceptons avec, pour certains d'entre nous, quelques difficultés. Il ne s'agit pas de nostalgie, mais je suis de ceux qui ont défendu le programme nucléaire français – on me dit que je le défends peut-être trop. Je suis de ceux qui croient à ce que le général de Gaulle a apporté à la France dans ce domaine, à savoir une exception dans l'Europe et dans le monde, qui aujourd'hui s'avère positive.