Le Gouvernement et la SNCF ont fait du développement du fret ferroviaire une priorité nationale dans le cadre du Grenelle de l'environnement, l'objectif étant que le maximum de poids lourds circulent sur les nouvelles autoroutes ferroviaires. Ma région, la Picardie, est très directement concernée par un autre projet majeur qui permettra de transférer des poids lourds sur des barges : le canal SeineNord Europe. Or, sur le plan local, certains esprits chagrins, sinon mal intentionnés, s'emploient à opposer le rail et la voie d'eau, ce qui est absurde. Ce n'est en effet que par un bouquet de solutions alternatives complémentaires que l'on pourra sortir du tout-routier. N'est-ce pas votre avis ?
Que compte faire la SNCF pour aider au développement du covoiturage ? En effet, après un engouement passager, cette pratique pourtant intelligente semble avoir moins la cote aujourd'hui. Un engagement de la SNCF en sa faveur pourrait lui donner une impulsion déterminante, compte tenu des millions de personnes qui prennent chaque matin leur voiture pour la laisser ensuite la journée entière sur le parking d'une gare.
En 2006, la SNCF a lancé une expérimentation de locomotives roulant au B 30, mélange contenant 30% de biodiesel et 70% de gazole. Pour certains matériels aurait même été utilisé du B 100, carburant 100% végétal. Quels sont les résultats de ces expériences ? D'une manière plus générale, pourriez-vous faire le point sur l'utilisation par la SNCF de carburants d'origine végétale ?