Oui, car nous étions le long d'un estuaire. C'est plus compliqué lorsqu'il y a des liaisons directes avec la mer, le plus difficile étant de parvenir à une vision synthétique de la multiplicité des liens à la mer. Il faut aussi une topographie précise. C'est particulièrement important dans les zones littorales. Nous disposons de la base de données ALTI de l'IGN, mais la marge d'erreur est de deux mètres, ce qui est important. Le chantier est lancé avec Litto3D ; il faut poursuivre dans cette voie. Il faut enfin localiser et analyser les enjeux d'inondation.
Nous disposons aujourd'hui de topographies précises pour un tiers des zones littorales basses. La prévision des inondations par submersion marine doit s'intégrer dans une démarche « prévision, prévention, protection ». La chaîne technique de la prévision est différente de celle de l'hydrologie ou de l'élaboration d'un PPR, mais nous avons beaucoup à partager – des modèles, des données, des connaissances. La prévision est un objet technique, mais elle doit être partagée pour pouvoir assurer la gestion des crises.