Nous avons besoin de ces données-là – c'est-à-dire de ce qui fait le niveau de la mer à la côte, aux embouchures des rivières – pour caler la prévision de ligne d'eau sur la rivière. Il faut distinguer plusieurs composantes : d'abord la marée astronomique, puis les composantes météorologiques – dépression, vent – qui expliquent une part de la surcote. Beaucoup d'éléments sont déjà pris en compte dans les modèles de Météo France, du SHOM ou de PREVIMER. Nous devons aller plus loin pour inclure la partie de la surcote due à la houle ou à la perte d'énergie des vagues à la côte. Ces deux dernières composantes sont en cours d'introduction dans les modèles de type PREVIMER. Cela impliquera un changement d'échelle : il faut passer à des modèles plus fins.