Il y a plusieurs chaînes parallèles. Les informations que nous recevons de Météo France et du SHOM nous permettent de prévenir les services de prévision des crues des situations hydrométéorologiques qui peuvent se produire dans les 24, 48 ou 72 heures. Ce sont ensuite eux qui travaillent, à l'aide de nos modèles ou d'autres plus simples. Ils ont une approche beaucoup plus fine des territoires, et c'est à eux qu'incombe le premier travail de vigilance et de prévision, même s'il y a des « allers-retours » réguliers avec nous. Lorsqu'on est en vigilance, le service de prévision des crues prévient la préfecture, tandis que des contacts sont pris avec Météo France au niveau local et au niveau national. Nous informons en outre le COGIC, qui gère les situations de crise au niveau national, pour qu'il puisse envoyer des renforts dans les zones où l'on passe en vigilance orange. Il y a donc un travail à double échelle, qui permet de croiser toutes les informations disponibles.