Si je suis optimiste, c'est que je pense que le « vrai » auto-entrepreneur est une personne qui utilise la filière microsociale pour lancer un projet sérieux d'entreprise individuelle ; elle est appelée à renoncer assez rapidement à ce statut, parce que le plafond de chiffre d'affaires annuel est bas – 70 000 euros – et que diverses dispositions l'incitent à le faire.
Le plus inquiétant, c'est le « faux » auto-entrepreneur ; il existe même des chefs d'entreprise qui incitent leurs collaborateurs à devenir auto-entrepreneurs. C'est pourquoi nous allons, avec les URSSAF, faire la chasse aux faux auto-entrepreneurs.