Ces deux millions n'incluent pas l'achat des données. Ils concernent notre travail technique pour réaliser, à l'échelle régionale, une prévision améliorée sur la métropole grâce à l'achat d'un modèle de terrain étranger plus précis : InterMap. Nous n'avons pas, pour l'instant, évalué la dépense pour l'outre-mer, où les problèmes sont différents.
Dans le cadre du Grenelle de la mer, je préconise l'utilisation de LIDAR, une technologie dont sont déjà dotées toutes les zones basses anglaises, allemandes, belges et hollandaises, mais pas la métropole, sauf dans le Golfe du Morbihan et la rade de Toulon et au travers de quelques initiatives régionales en cours, notamment de la DREAL (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) du Nord-Pas-de-Calais. Cette technologie est également en cours de déploiement outre-mer, aux Antilles, à la Réunion et à Mayotte.
Pour prévoir des submersions, il faut des données de base précises et améliorer nos modèles.