Ces exposés ne sont que nos premiers constats, en raison de tâtonnements inévitables. En effet, le mauvais état des matériels ne nous a pas permis de disposer de mesures très fiables, et les modèles sont sujets à évolution. De notre repérage de quelques jours, nous ne pouvons donc pas tirer des conclusions sûres pour l'avenir.
Si les pouvoirs publics souhaitent voir ces travaux améliorés, il faudrait aller un peu plus loin dans les moyens mis en oeuvre et la définition de certains modèles. À cet égard, nous pensons utile de pouvoir mieux mesurer ces phénomènes, en utilisant une méthodologie plus fine qui porterait sur un modèle numérique de terrain doté d'une meilleure résolution, et en prenant mieux en compte le set-up.
Au regard du phénomène, le coût de cet effort représenterait une dépense relativement modérée, comprise entre 2 et 2,5 millions d'euros maximum – soit l'équivalent de deux kilomètres de digues. Un tel projet, qui serait mené à bien en trois ans, nous serait fort précieux.