En effet, nos propos antérieurs ont été mal interprétés, et nous avons demandé une correction au Journal Sud Ouest, qui l'a publiée le 29 avril 2010. Ce journal avait écrit le 21 avril que le BRGM prévoyait une période de retour de l'événement Xynthia de 10 000 ans, d'où l'arrivée du prochain en 12 010. Nous avons réagi en remettant en cause la validité des méthodes statistiques pour caractériser des phénomènes extrêmes, mais aussi la courbe de durée des observations. En effet, à La Rochelle, si les mesures sont effectuées depuis 1941, soit 69,5 années, le marégraphe a été si souvent en panne que le nombre total d'années complètes tombe à 25,5. Partant de là, il est difficile d'extrapoler des phénomènes. Ainsi, le journal Sud Ouest a corrigé ses informations en écrivant, à notre demande : « Attribuer une période de retour de l'événement Xynthia de 10 000 ans par simple extrapolation spatiale des données statistiques serait absurde, car les données disponibles sont de trop courte durée ».