Le Figaro n'en parlera évidemment jamais ; en revanche, la presse de province commence à lever le voile, ce qui n'est pas mauvais. Je crois que, dans cette affaire, nous sommes en train de gagner la bataille de l'opinion publique, mais le problème n'est pas là.
Le problème est qu'après avoir, d'une certaine manière, supprimé les élus régionaux, on supprime maintenant des maires. Je m'interroge donc dans la perspective de l'année 2017 qui, ai-je cru comprendre, intéresse certaines personnes qui siègent dans cet hémicycle puisque, cette année-là, une élection présidentielle doit avoir lieu. On sait que 500 signatures de maires, de conseillers généraux, de parlementaires, etc., sont requises pour présenter sa candidature. Or nous sommes aujourd'hui en train de réduire le nombre d'élus susceptibles de donner leur signature. (Exclamations sur divers bancs.) Mes chers collègues, ne vous y trompez pas, ce n'est pas complètement neutre.
Ajoutez à cela les nouvelles possibilités de cumul, qui réduisent également le nombre d'élus susceptibles de signer, puisque l'on ne peut signer qu'une fois. Cela signifie que vous réduisez sensiblement le nombre de nos élus qui pourront accorder leur signature. De fait, les possibilités de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2017 s'en trouveront sensiblement réduites.
Je ne vous cache pas que je m'intéresse davantage à celle de 2012.