La pointe de l'Aiguillon a toujours été un des points les plus fragiles du littoral, à telle enseigne qu'on peut se demander s'il est vraiment raisonnable de le défendre contre la mer. Derrière la digue, les champs s'étendent à perte de vue et il y a des dunes qui présentent un intérêt écologique. Mais les défendre suppose un effort colossal de la collectivité. Il faut donc absolument savoir qui s'occupe de la digue, laquelle doit être rehaussée périodiquement et devrait à mon sens être remplacée par une succession d'ouvrages. Ce n'est pas au Conservatoire de décider : c'est un vrai débat de société.