Madame la présidente, je commencerai par citer Victor Hugo, qui disait : « Nous traversons une crise. Vous me demandez toute ma pensée. Je pourrais me borner à ce seul mot : c'est la vôtre. »
Malheureusement, bien que cette phrase soit juste au plus haut point, elle ne reflète pas toute la situation. C'est bien votre crise, celle que les politiques que vous défendez ont permise, celle que votre dogmatisme libéral et votre soumission aux banquiers ont favorisée. Cette crise est la vôtre, mais ce sont les populations qui en supportent les conséquences.
Les discours sur le capitalisme régulé, sur la moralisation du capitalisme ne trompent plus personne. C'est d'une rupture radicale que nous avons besoin en matière de finance si nous voulons éviter de nouvelles crises. Cette volonté doit être portée par la France et son Parlement. C'est pourquoi, mes chers collègues, je vous demande d'adopter cet amendement.
(L'amendement n° 25 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)