Lundi dernier, le FMI a fait des recommandations au gouvernement espagnol, lui donnant trois priorités : une plus grande flexibilité du marché pour favoriser l'emploi et sa redistribution entre les secteurs dans un pays où le taux ce chômage a dépassé les 20 % au premier trimestre ; une consolidation budgétaire pour asseoir les finances publiques sur une base viable ; une consolidation du secteur bancaire et une réforme pour renforcer la santé et l'efficacité du système, pour lequel les risques restent élevés et inégalement répartis entre institutions, concentrés principalement sur les caisses d'épargne.
Quelle est la légitimité du FMI, qui a conduit tellement d'États à la faillite avec ses recommandations ? Ce ne sont d'ailleurs pas des recommandations mais des contraintes, imposées.
Telle est la logique du grand capital : on bâillonne, on ligote les peuples avec des instructions qu'ils sont obligés d'accepter et qui conduisent, comme le disait notre collègue tout à l'heure, à la révolte sociale.
(L'amendement n° 31 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
(L'article 4 est adopté.)