Non, c'est l'esprit de justice de ceux qui travaillent et côtoient tous les jours la misère et la pauvreté. Quand on parle de contribuables dont le revenu est supérieur à 25 000 euros par mois, vous le savez bien dans vos circonscriptions, c'est incompréhensible pour nos concitoyens, c'est ressenti comme une injustice insupportable.
Notre amendement tend à taxer ces revenus au taux de 2 %, c'est-à-dire à prélever à cette couche de la population dont les lendemains sont assurés, dont le quotidien chante déjà, l'équivalent de 500 euros par mois, c'est-à-dire une misère pour eux mais la moitié du salaire mensuel d'une partie de nos concitoyens.
(L'amendement n° 36 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)