Dans le cadre de notre contribution constructive à la fiscalité sur les très hauts revenus, nous souhaitons redynamiser l'ISF qui nous paraît jouer un rôle insuffisant en termes de solidarité. En effet, l'efficacité de l'ISF est largement mise en cause par la série de niches fiscales qui permettent aux plus aisés de payer peu d'impôts à l'arrivée. Il s'agit donc d'améliorer le rendement de cet impôt en majorant de 15 % les quatre premières tranches – soit de 790 000 euros à 7,6 millions d'euros – et de 30 % les tranches suivantes, soit de 7,6 millions d'euros à plus de 16,540 millions d'euros.
Nos compatriotes les plus aisés, résidant étrangement à Neuilly-sur-Seine, Courbevoie, Puteaux, Rueil-Malmaison, Boulogne-Billancourt ou encore Versailles, devraient s'enorgueillir de participer ainsi à l'effort de solidarité nationale. Nous n'imaginons, en effet, pas que les plus riches veulent sans cesse garder leur argent sans le partager un peu avec ceux qui en ont besoin !