Vous reconnaîtrez avec moi, madame la présidente, que M. le rapporteur général et M. le ministre n'abusent pas de leur temps de parole. Peut-être pourrais-je donc bénéficier de votre mansuétude. (Sourires.)
J'en viens donc à l'amendement n° 8 .
Les parachutes dorés et autres cadeaux de départ sont des formes de rémunérations particulièrement conséquentes, qui viennent étrangement récompenser des dirigeants pourtant remerciés. En langage trivial, on pourrait dire « pourtant virés », mais ce n'est pas l'objet de notre débat. Laissons la discussion se poursuivre entre Nicolas Sarkozy, qui voudrait nous faire croire qu'il convient de les interdire, et Laurence Parisot, qui prône l'autodiscipline.
Le fait est que ces parachutes dorés constituent une manne financière considérable. Thierry Morin, par exemple, a quitté la présidence et la direction générale de Valeo avec 3,2 millions d'euros.
Si ces parachutes dorés doivent être maintenus, autant qu'ils contribuent à réduire le déficit public. Aussi proposons-nous qu'ils soient imposés à hauteur de 95 % dès lors que leur montant excède le montant annuel du SMIC. Ces primes de départ étant des revenus d'appoint, cela ne devrait pas mettre leurs bénéficiaires en difficulté.
Je vois que cet amendement suscite l'intérêt de Jean-Pierre Soisson.